Table des matières
Évaluation
La communication orale au quotidien en immersion française
Genèse du projet
En septembre 2007, le Bureau de l’éducation française a mis sur pied un comité de travail composé de membres du personnel enseignant en immersion française (1re à la 12e année) de diverses régions de la province, pour voir à améliorer la qualité de la communication orale des élèves lorsqu’ils communiquent en français au jour le jour.
Au cours de la première année (2007-2008), les membres de comité :
- ont relevé les erreurs les plus communes et les plus fréquentes que font les élèves;
- ont examiné des documents, tels que le guide d’André Obadia (2006), Techniques de prévention et de correction des fautes orales dans les classes d’immersion, des articles sur les travaux de Roy Lyster, de Pierre Calvé et d’autres;
- ont réfléchi sur leurs attentes par rapport aux habiletés à l’oral des élèves, et en ont discuté, à savoir si leurs attentes ont une influence sur la performance des élèves;
- ont mis à l’essai dans leur classe des projets de « recherche-action » dont le but était d’explorer les stratégies les plus efficaces pour améliorer les habiletés à l’oral d’où la pertinence de la question : est-ce que telle ou telle stratégie permet d’améliorer la qualité de la communication orale au quotidien? Si non, pourquoi?
La deuxième année (2008-2009) a permis aux membres de comité :
- de piloter dans leur classe les éléments de solutions élaborés l’année précédente;
- d’approfondir certaines questions, telles que :
- la perception des membres du personnel enseignant quant à leur rôle de modèle linguistique pour les élèves,
- leurs besoins de perfectionnement professionnel;
- l’idée qu’ils sont eux-mêmes des apprenants à vie de la langue,
- l’idée que les apprenants doivent aussi être des utilisateurs de la langue,
- la responsabilisation des élèves face à leur apprentissage de la langue;
- de réfléchir sur les bienfaits des profils de compétences en communication orale et de discuter de leur utilité en tant que prolongement des projets de « recherche-action » et en tant que points de repère pour les élèves, les membres du personnel enseignant et tout intervenant en immersion française.